Qu’est-ce ?
C’est à travers le sang transporté dans les vaisseaux que nous allons pouvoir irriguer nos organes, afin que ces derniers reçoivent un apport suffisant en oxygène et en nutriments. Trois grands organes jouent un rôle capital dans la circulation et l’homéostasie sanguine : le cœur, les poumons et le rein. Le cœur joue le rôle de pompe et permet ainsi d’acheminer le sang jusqu’aux organes. Les poumons permettent d’enrichir le sang en oxygène à l’inspiration, mais aussi d’éliminer le CO2 (déchet) à l’expiration. Les reins jouent le rôle de filtre et permettent ainsi d’éliminer les toxines de notre sang.
Qu’est-ce ?
C’est à travers le sang transporté dans les vaisseaux que nous allons pouvoir irriguer nos organes, afin que ces derniers reçoivent un apport suffisant en oxygène et en nutriments. Trois grands organes jouent un rôle capital dans la circulation et l’homéostasie sanguine : le cœur, les poumons et le rein. Le cœur joue le rôle de pompe et permet ainsi d’acheminer le sang jusqu’aux organes. Les poumons permettent d’enrichir le sang en oxygène à l’inspiration, mais aussi d’éliminer le CO2 (déchet) à l’expiration. Les reins jouent le rôle de filtre et permettent ainsi d’éliminer les toxines de notre sang.
Afin de comprendre comment un organe est irrigué. Tout d’abord, le cœur pompe le sang oxygéné vers les organes, à travers les artères. Les échanges de nutriments et d’oxygène se font ensuite au niveau des capillaires afin que l’organe puisse en même temps relâcher les toxines et le CO2 dans les veines. Les veines retournent ensuite au cœur pour être épurées des toxines à travers les reins et du CO2 à travers les poumons.
Différents vaisseaux existent : les artères et les veines. Les veines se subdivisent en 2 grands groupes dont les fonctions diffèrent : les superficielles et les profondes. Les veines superficielles jouent un rôle de thermorégulation et quant aux profondes, elles permettent le retour du sang vers le cœur.
La faible tension dans les veines profondes des jambes ne permet pas un retour veineux vers le cœur sans des mécanismes précis. En effet, les veines sont dotées de valves qui permettent d’empêcher le reflux veineux. Lorsque ces dernières sont affaiblies, des varices surviennent. Par ailleurs, les muscles permettent également de lutter contre la gravité et de faciliter la remontée du sang.
Le cœur
Le cœur est un organe musculaire dont la masse s’étend entre 200 et 250 grammes pour une femme en moyenne et légèrement plus pour un homme, soit 250 à 300 grammes. Il se positionne latéralement sur la gauche.
Cet organe se subdivise en 4 chambres : 2 oreillettes et 2 ventricules. Entre les deux ventricules, nous trouvons une cloison : le septum interventriculaire et entre chaque oreillette et ventricule, nous trouvons des valves.
Le cœur est constamment en mouvement soit en se contractant pour éjecter le sang vers les vaisseaux, soit en se dilatant pour se remplir. C’est ainsi que le myocarde (cellules du cœur) doit fournir un travail, et ceci sans pause. Il doit donc être approvisionné en conséquence d’oxygène et de nutriments, ce qui est fait par le biais des artères coronaires. Ainsi l’abouchement de ces dernières s’avère être un problème très sérieux pouvant aller jusqu’à menacer la vie.
Le rythme normal cardiaque s’étend entre 60 à 80 battements par minute. Ce dernier est modulé à des variations sous le contrôle du système nerveux autonome. En effet, lors d’un effort physique ou d’un stress psychologique, le système nerveux sympathique s’active et augmente le rythme cardiaque afin d’augmenter le débit cardiaque. Le système nerveux parasympathique tend plutôt à un abaissement de la fréquence cardiaque. Le système humoral peut également agir pour accélérer ou ralentir la fréquence cardiaque.
Les arythmies cardiaques
Une arythmie cardiaque se définit par une altération du rythme cardiaque. Celle-ci peut se trouver sous plusieurs formes et nécessite un traitement au plus vite car elle empêche le cœur de jouer sa fonction correctement. Ainsi, les arythmies peuvent interférer avec le bon approvisionnement en oxygène et en nutriments des organes.
On distingue deux formes d’arythmies : tachycardie ou la fréquence cardiaque excède 100 battements par minute et la bradycardie ou elle est inférieure à 50. Une arythmie peut toutefois aussi avoir lieu bien que le nombre de battements par minute soit dans la norme.
La fibrillation est un terme désignant une contraction irrégulière très rapide des oreillettes et des ventricules de façon non synchronisée, empêchant ainsi de maintenir la fonction de pompe cardiaque.
Le rythme cardiaque est sous l’influence de différents mécanismes régulateurs notamment neuro-humoraux. Lorsque les systèmes se dérégulent, cela peut conduire à une arythmie.
Une personne présentant de l’athérosclérose, des maladies du myocarde, des valvulopathies ou ayant vécu un infarctus sera plus à risque de développer une arythmie. D’autres facteurs sont à prendre en compte comme la défaillance thyroïdienne, des troubles métaboliques, des déséquilibres électrolytiques (exemple : potassium) et la prise de certains médicaments.
Il existe quelques symptômes facilement reconnaissables :
- Le cœur tape de façon irrégulière
- Les battements sont ressentis plus forts
- La tachycardie
- Le sentiment de vertige et faiblesse
- L’agitation et la peur
- Des douleurs de la poitrine à gauche, avec douleur irradiante dans l’épaule gauche et le bras gauche.
La tension artérielle
La tension artérielle oscille en rythme entre deux limites : la pression systolique et la pression diastolique. La pression systolique, valeur maximale, correspond simplement à la pression du cœur qui se contracte et qui se vide pour remplir les vaisseaux. Quant à la pression diastolique, elle est plus basse car il s’agit de la pression au remplissage du cœur. Les deux valeurs sont comprises entre 90 et 140 mmHg (millimètres de mercure, unité physique de la pression). La tension artérielle, comme la fréquence cardiaque, va être modulée à la fois par le système nerveux autonome et humoral.
La tension artérielle est plus que capitale. Cette dernière peut aussi être considérée comme pression de perfusion. Ainsi, en cas d’hypotension (abaissement de la tension artérielle) les organes risquent de ne plus être perfusés correctement. Cela représente donc un danger vital.
Notre organisme est doté de barorécepteurs, comme par exemple au niveau des artères carotides, détectant ainsi toute modification de la pression artérielle afin de la réguler. En cas d’hypotension, le système sympathique va s’activer pour relâcher de la noradrénaline par les efférences sympathiques et de l’adrénaline par les glandes surrénales. Par ailleurs, les reins augmenteront la rétention hydrosaline afin de réaugmenter la volémie (volume de sang) et donc la pression de perfusion (augmentation de la tension artérielle).
L’hypertension
Les valeurs définissant l’hypertension ont été sujettes à de nombreuses modifications ces dernières années. Sur la base de l’étude HOT, réalisée de 1992 à 1997, il a été démontré que pour réduire les risques d’infarctus cardiaque et d’accident vasculaire cérébral, des valeurs de 82.6 pour la pression diastolique et de 138.5 pour la pression systolique devaient être atteintes.
Classe | Systolique (mmHg) | Diastolique (mmHg) |
---|---|---|
Optimale | <120 | <80 |
Normale | 120 - 129 | 80 - 84 |
Normale haute | 130 - 139 | 85 - 89 |
Stade Ⅰ (légère) | 140 - 159 | 90 - 99 |
Stade Ⅱ (modérée) | 160 - 179 | 100 - 109 |
Stade Ⅲ (sévère) | >180 | >110 |
HTA systolique isolée | >140 | <90 |
Contrairement à l’hypotension, l’hypertension est un danger sur le long terme. En effet, la tension artérielle augmentée risque d’endommager les vaisseaux et les organes. Elle favorise en effet le dépôt de plaque athéromateuse qui est ensuite à risque de boucher les vaisseaux sanguins. Elle peut aussi souvent être à l’origine d’un infarctus. En effet, la pression artérielle augmentée peut induire une défaillance cardiaque car le cœur doit pomper contre une résistance augmentée. Cela peut aussi induire des œdèmes pulmonaires. L’hypertension peut causer la rupture de vaisseaux créant ainsi une hémorragie.
L’hypertension est paradoxalement facile à diagnostiquer mais difficile à déceler. En effet, il suffit de se rendre chez le médecin, qui après des mesures répétées pourra confirmer l’hypertension.
Elle reste tout de même difficile à déceler car elle est très souvent asymptomatique et les personnes atteintes ne s’en rendent pas compte. Les symptômes n’apparaissent en général que quand les organes ont d’ores et déjà été touchés.
Il existe cependant des signaux d’alarmes auxquels il faut prêter attention afin de pouvoir prendre les mesures adaptées alors qu’il en est encore temps.
Les signaux d’alarmes :
- Maux de têtes matinaux et particulièrement au niveau de l’arrière de la tête
- Vertiges
- Nervosité
- Bourdonnements d’oreilles
- Saignements nasaux
- Palpitations cardiaques
- Douleurs de poitrine
- Essoufflements.
En termes de diagnostic, l’hypertension ne peut pas être définie sur une seule et unique mesure. Pour la confirmer, trois mesures sur deux différents jours sont requises. Cette dernière doit être prise dans certaines conditions. Le patient doit notamment être assis ou allongé et cela depuis 2 à 5 minutes. Le médecin s’assure que le patient n’a pas fumé de cigarette ni bu de café dans les 30 minutes précédant la consultation, car cela pourrait fausser les résultats.
Il arrive souvent que le patient soit stressé à l’idée de se retrouver en face de son médecin. Cet état peut engendrer une hausse de la tension artérielle. C’est ce qu’on appelle « le syndrome de la blouse blanche ». Pour l’éviter, il existe des appareils convenables d’auto mesurages permettant aux patients de mesurer leur tension artérielle à domicile.
Lorsque la pression systolique excède 230 mmHg et la pression diastolique 130 mmHg, on estime être face à une situation d’urgence. Deux cas peuvent se présenter :
- Le patient ne présente aucun symptôme
- Le patient souffre de dégâts d’organe menaçant la vie et qui peuvent mener à un infarctus ou un AVC.
Dans le second cas, il faut savoir interpréter les signaux de dangers qui regroupent :
- Maux de tête
- Vomissements
- Troubles visuels
- Crampes
- Défaillances neurologiques (paralysies).
Angor de poitrine
Les maladies coronariennes se définissent par une atteinte des artères coronaires empêchant la bonne vascularisation du cœur.
Les symptômes caractéristiques regroupent essentiellement une angine de poitrine ainsi qu'une douleur dans la région du cœur derrière le sternum. Cette dernière se dit très sourde et très forte. Elle s’irradie vers le bras gauche, la nuque et la mâchoire. Accompagnée de cette douleur, nous retrouvons une sensation d’oppression, d’essoufflements et un état d’inquiétude. Il est recommandé de consulter un médecin en cas de sentiment d’oppression thoracique inhabituelle.
Pourquoi les douleurs apparaissent ? Elles apparaissent car l’approvisionnement en oxygène du cœur devient insuffisant. Les cellules du myocarde sont ainsi à risque de mourir et sont en souffrance. Si l’administration du médicament ne suffit pas à soulager les douleurs, il faut joindre un médecin au plus vite. En effet, il se pourrait qu’un infarctus ait lieu. Par ailleurs, plus la prise en charge est précoce, meilleur sera le pronostic.
Nous pouvons catégoriser l’angor en deux grandes catégories : le stable et l’instable.
L’angor stable survient lors de l’exposition à des facteurs de risques tels que la prise d’un repas copieux, un état émotionnel mouvementé, un effort physique et/ou des températures abaissées. Lorsque la charge physique ou émotionnelle s’arrête, progressivement la douleur disparait.
Initialement chaque angor instable était stable. L’angor instable se définit par des douleurs de plus en plus fréquentes et ceci même en l’absence d’un effort quelconque.
Infarctus du myocarde
Un infarctus du myocarde se manifeste lorsqu’une fermeture aigue d’une artère coronaire survient à cause d’une plaque athéromateuse dans la plupart des cas. Le territoire vascularisé par cette dernière est privé de toute source d’oxygène et de nutriments. En principe, l’infarctus du myocarde est précédé par une maladie coronarienne. En effet, 1/3 des patients avec une maladie coronarienne non identifiée se solde par un infarctus.
Les médecins distinguent l’infarctus en fonction du territoire atteint. Dans 1/3 des cas, les infarctus peuvent également aboutir à des arythmies cardiaques.
Les infarctus comme le reste des atteintes cardiovasculaires n’apparaissent pas par hasard sans raison. En effet, l’infarctus est souvent le résultat d’un processus étalé sur plusieurs années. Il est associé à l’exposition au préalable de nombreux facteurs de risque tels que :
- La consommation de tabac
- L’obésité morbide
- Hypertension
- Haut taux de mauvais cholestérol (LDL)
- Mauvaise circulation des jambes
- Ménopause
- Stress à long terme
- Diabète
- Anévrisme de l’aorte
- Accidents vasculaires cérébraux
Il est important d’agir au plus vite quand un infarctus se manifeste ce qui explique pourquoi il est important de reconnaitre les symptômes qui y sont associés.
Les symptômes d’un infarctus :
- Douleurs intenses et sensations de brulures thoraciques rétro sternales
- Sentiment d’oppression
- Douleur au niveau des bras, entre les omoplates, au niveau du cou et de la mâchoire
- Essoufflements
- Etat d’angoisse jusqu’à la crainte de mourir
- Douleur au niveau de l’abdomen
- Maux de dos
- Pâleur
- Sueurs froides
- Palpitations
- Battements cardiaques accélérés avec ou sans syncope
- Nausées
- Vomissements
En cas d’infarctus, il faut consulter en urgence un médecin afin que des mesures puissent être prises très rapidement.
Les accidents vasculaires cérébraux (AVC)
« Peu après mon réveil, je sentais de fortes douleurs à la tête (céphalées). C’était comme si quelqu’un enfonçait des aiguilles sur le côté droit de mon crâne. Je me massais la nuque car les douleurs en émanaient. Plus tard, alors que je me servais un verre d’eau, je constatais que j’avais des difficultés à avaler. C’est à ce moment que j’ai commencé à avoir peur. »
C’est en ces termes que la juriste Marion Hentschel, alors âgée de 30 ans, relatait son expérience. Cette dernière a eu beaucoup de chance dans son malheur. Alors qu’elle vivait un AVC, son ami présent a su voir le sérieux de la situation et la conduire au plus vite consulter un médecin urgentiste. Très vite, elle a pu suivre en parallèle de sa thérapie, des mesures de réhabilitations. C’est ainsi que 9 mois plus tard elle fut capable de reprendre son emploi avec ses pleines capacités.
Malheureusement, les AVC ne connaissent pas tous le même sort.
Un accident vasculaire cérébral survient lorsqu’un territoire cérébral n’est plus approvisionné en sang. Dans 80% des cas, cela est dû à un abouchement d’un vaisseau par un thrombus ou un embole et dans 20% des cas à une hémorragie. Les conséquences d’un AVC peuvent très vite devenir irréversibles et laisser des séquelles à long terme, c’est pourquoi la prise en charge dès les premiers signes s’impose.
Le thrombus est majoritairement causé par un dépôt de plaques athéromateuses dans les vaisseaux qui peuvent entraver la bonne circulation du sang au sein du cerveau. Un embole est tout simplement un thrombus qui se décolle et qui va donc avoir un effet à distance. Par exemple, le thrombus peut se développer à partir des carotides ou directement du cœur et devenir un embole qui aura un effet néfaste dans une des artères cérébrales.
Quand les symptômes disparaissent tout seuls au bout de quelques minutes, il s’agit d’une accident ischémique transitoire (AIT). Cet évènement n’est toutefois pas à prendre à la légère : il est plus fréquent qu’un AIT mène un jour à un AVC.
Les grands AVC ont des conséquences sur le long terme et peuvent engendrer des troubles nerveux permanents.
Il est important de connaitre les symptômes de l’AVC car plus vite ce dernier sera décelé, plus vite la prise en charge pourra commencer.
Les symptômes :
- Vertiges
- Troubles de l’équilibre
- Nausées
- Vomissements
- Sueurs froides
- Inconscience
- Troubles moteurs
- Faiblesse soudaine de certains groupes musculaires
- Paralysie soudaine du bras, visage et/ou corps
- Sensation que le corps est une entité distincte
- Troubles de la parole
- Fourmillements